Témoignage de Stephan

Partie 1 : Le blocage du baptême

Dans le milieu d'église bâtiment d'où je viens, régulièrement, j'entendais citer ce passage de Marc 16, 16 : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

À l'époque, quand je lisais l'écriture, selon l'enseignement reçu, la vue de la lettre que j'avais était voilée. Je devais faire pour obtenir

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, ***mais***celui qui ne croira pas sera condamné.
Ces paroles-mêmes de Jésus qui sont pourtant Esprit et vie, étaient lues et vécues sous péché (loi), ce qui m'apportait la peur de Dieu, la crainte de l'enfer et le doute de mon salut.

Mon obéissance à l'écriture sous péché produisit donc en moi le devoir de "faire" qui devenait ainsi en moi mon étalon de mesure pour obtenir ce faux salut sous condition.  

Oui, c'était ce faux dieu sévère que l'on m'avait présenté et de qui j'avais peur parce qu'Il pouvait me punir et me condamner en m'envoyant en enfer pour l'éternité si je ne faisais pas.

Très jeune, vers l'âge de 12 ans, je décidais de me faire baptiser dans l'eau, je devais présenter mon acte de foi, devant Dieu et devant les hommes.

En réalité, ce n'était pas parce que je croyais que je me fis baptiser, mais parce que j'avais peur d'aller en enfer, à cause de ce que produisaient en moi ces paroles de l'écriture, lues et entendues sous péché.

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Après cela, plusieurs années passèrent durant lesquelles les doutes et les remises en question abondaient toujours plus, ce qui alourdissait mon fardeau qui devenait de plus en plus pesant.

Je n'avais pas la paix intérieure et je n'étais pas en repos. Je ne possédais pas l'assurance de mon salut.
Je devais m'efforcer de suivre ce chemin et malgré cela, étant toujours dans l'accusation, je me repentais chaque jour de mes péchés si nombreux.

Sans le savoir, je m'enfonçais de plus en plus dans cette fosse de perdition, avec toujours plus de questions sans réponses telles que :

·      Est-ce le bon baptême?

·      Par immersion ou aspersion ?

·      Au nom de qui j'aurais dû me faire baptiser ? Car "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" c'est vague et ce n'est pas un nom ! Donc est-ce Yhwh ? Jéhovah ? Jésus ?... Quel est ce nom ?

·      Mon baptême étant remis en question, étais-je sauvé ??? Parce que je n'avais pas reçu le vrai ou le bon baptême correctement ???

Je n'avais toujours pas l'assurance de mon salut, et la peur et la crainte augmentaient.

J'en étais venu à douter de mon baptême et je ne savais plus lequel était valide devant Dieu, tellement j'entendais de choses à ce sujet.

Je pensais même à me faire de nouveau baptiser, car je croyais m'être fait dupé, et même après avoir relu les écritures je n'y voyais rien, car je lisais sous péché et donc rien de bon ne pouvait me parvenir.

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Partie 2 : Le déblocage

Un jour, plusieurs années plus tard, je fis la lecture du passage de Paul dans Romains 6, 3 : Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c`est en sa mort que nous avons été baptisés ?

...OUI, je l'ignorais !

C'était mon Seigneur l'Esprit qui se présentait à moi en me proposant cette question.

J'ai eu, à ce moment là, un vif désir de comprendre et de vivre ce passage de l'Écriture et je me rappelle très bien avoir cru à ce passage ; et l'intelligence humaine n'était pas entrée en ligne de compte.

Peu de temps après, Le Seigneur l'Esprit me montra pendant mon sommeil une facette de sa mort après avoir rendu l'esprit sur la croix.

À partir de ce moment, je descendis avec Lui dans la mort, entouré de ses bras.

J'étais "avec" Jésus-Christ (et non en Lui à ce moment là). Et il n'apparaissait pas encore celui qui essayait de m'empêcher de remonter de la mort.... Je veux parler ici du Diable, car c'est bien lui qui se servait de l’acte dont les ordonnances me condamnait et qui subsistait contre moi.

Dans sa mort, Jésus me montrait une partie qui témoigne de Lui (Proverbe 14, 32 : Le juste trouve un refuge même en sa mort.)

La seule chose que je voyais qu'Il possédait, c'était la Foi en son Père. C'est-à-dire qu'il m'était montré que Jésus avait foi aux paroles de son Père, à l'Écriture, à la Loi et aux prophètes comme on le voit, par exemple, à travers les psaumes. Oui, toute l'Ecriture témoigne de Lui, incluant les promesses qui sont en Lui, dont celle de sa résurrection.

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À ce moment là, pour moi, je désirais vivre cette mort en Lui, avec cette même foi que Christ m'avait montré, ce vrai baptême. Ainsi, j'ai naturellement cru à ce passage de l'Écriture dans Romains 6, 3.

Quelques jours plus tard, pendant mon sommeil, L'Esprit m'introduisit à l'intérieur du Fils de Dieu, au travers d'une fissure étroite.

Au début, c'était sous la forme d'une image d'un pain vieux, cloué sur le bois et sur lequel était écrit "TOMBEAU" en noir. Et c'est au moment où je vis la fissure que j'ai aussitôt été inséré à l'intérieur, instantanément.

Jean 19, 33 : S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; 34 mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.

35 Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi.

À partir de cet instant, je vivais réellement la chose en esprit, tandis que mon corps dormait.

Dans la mort en Christ, (il apparaissait maintenant celui qui essayait de me retenir dans ce lieu : Satan). Il me retenait très fortement par mes deux bras. Je compris alors qu'il y avait une lutte, un combat qui venait de s'engager.

C'était un face à face entre le Fils de Dieu et Satan ; le Père observait la scène, sans aucune inquiétude :

En fait il y avait contestation de Satan contre Dieu en ce qui concerne l'acte.

1 Corinthiens 15

55 Oh mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?
56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi.
57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !

Je ressentais sa paix comme si tout ce qui était en train de se passer était normal et devait se passer ainsi.

J'avais confiance en mon Dieu et je savais que je n'étais pas laissé à moi-même dans tout ce qui se passait.

Ensuite, je saisissais alors l'ampleur du passage dans Colossiens 2, 14 :
Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et Il l’a détruit en le clouant à la croix ;

En Christ, j'étais maintenant libéré de tout cela, et étendu sur le dos, je remontais tranquillement à la surface de l'endroit d'où j'étais, parce que jusqu'à cet instant, je n'avais pas encore vu que j'étais immergé sous beaucoup d'eau.

Tout semblait enfin se calmer et j'ai commencé à voir de la lumière en surface.

En apercevant la lumière, je vis au dessus de moi la silhouette d'un homme tenant dans ses mains un grand vase, étant lui-même dans l'eau jusqu'aux hanches.

Pendant que je remontais à la surface, je le voyais déverser de l'eau sur moi en se servant du vase qu'Il tenait.

Colossiens 2, 12 : Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.

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Depuis ce temps, tout a changé en moi, non de ma volonté, ni de mes propres forces, mais de Dieu seul.

J'ai alors vu la parole créatrice de Jésus dans Marc 16, 16 : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Ces paroles-mêmes du Seigneur l'Esprit, dites après sa résurrection, sont dites dans l'Eternel, dans le tout accompli. Elles ne sont pas à faire, mais elles annoncent à ceux de la foi ce qui est déjà en place pour eux, maintenant, dans l'Eternel.

Psaumes 33, 9 : Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe.

Je reconnais maintenant que ce n'est aucunement possible à l'homme par ses propres moyens.

C'est à dire... d'être attiré au Fils de Dieu et de croire en Lui, d'être baptisé en sa mort et en sa résurrection, de vivre à Dieu pour l'Éternité, ainsi que pour ce qui est de notre justification…. Tout, tout, tout vient de Lui, et tout se passe en Lui et pour Lui.

Rappelez-vous de ces paroles dans Marc 10, 26 : Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres ; et qui peut être sauvé ?

27 Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : Car tout est possible à Dieu.

Il est notre créateur de toutes ces choses en Lui.

Comme il est écrit dans Jean 1, 13 : …lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.

Depuis ce temps, tous les doutes, la peur de Dieu, la crainte de l'enfer et le doute de mon salut ont disparus.

Je n'ai jamais été autant en repos que cela, je me sens léger, joyeux et en paix, justifié devant mon Père.

Maintenant je vis la vraie vie, celle du Fils de Dieu, une vie nouvelle, celle de la résurrection. Oui, je vis maintenant une intimité et une proximité telle que je n'ai jamais vécue en Lui, en Jésus-Christ.

Je me laisse tout simplement porter en Lui.

À Lui seul soit la gloire !


Stephan

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