Témoignage de Monique


Mes parents étaient ce qu'on peut appeler des catholiques non pratiquants, donc je peux dire ici que je n'avais aucun repère spirituel.

Les traditions ayant cependant la vie dure, bien que mes parents ne pratiquent pas, ils m'ont cependant envoyé au catéchisme pendant une année, à cause qu'à l'époque nous avions une voisine de palier qui enseignait aux enfants du quartier, ce qu'elle avait elle même appris. Pendant cette année-là, j'ai entendu parler de Dieu et de Jésus-Christ, mort sur une croix, mais en réalité sans en comprendre le sens réel : Comment un enfant le pourrait-il, d'ailleurs ?

Jésus n'a jamais enseigné le royaume de Dieu à des enfants, car cela est d'une dimension immense.

Je ne connais pas d'endroit où on voit Jésus enseigner des enfants.

Vers l'âge de 12 ans, j'ai quelquefois pensé à ce Dieu et je l'ai même prié sans toutefois le connaitre, mais je me demande encore aujourd'hui quel était le sujet de mes prières. Ce que je me souviens c'est que quelquefois je pensais à la mort, et dans mon être intérieur je savais que quelque chose existait.

Oui, en fait intuitivement je savais qu'il existait un royaume de Dieu.

Une chose est certaine, c'est que je n'ai jamais été attiré par le culte à Marie, ni aux saints, ni aux anges, seul Dieu et ce Jésus sur la croix était Celui vers qui se dirigeaient mes prières enfantines.

Ce n'est qu'une trentaine d'années plus tard que j'ai vraiment compris ce qu'était la prédestination, et l'élection dont l'Esprit de Dieu Parle dans les Ecritures. Oh que j'aime ces mots ! Oui ce sont des mots adorables lorsqu'on découvre qu'ils nous sont adressés personnellement, à nous qui croyons en l'œuvre de Jésus le Fils de Dieu, étant Dieu Lui-même parce qu'Il est remonté au ciel après avoir accompli l'œuvre à laquelle il avait été appelé en faveur de l'homme, et pour satisfaire au dessein éternel de Dieu.

Il est maintenant assis dans une position de victoire, à sa droite, en attendant que tout soit consommé.

A l'âge de 20 ans, alors que nous étions jeunes mariés, mon mari et moi même sommes allés pour la première fois de notre vie à un marché aux puces, et là nous avons fait la rencontre de gitans qui nous ont abordés en nous invitant à aller les écouter jouer de la guitare dans un village situé environ à 20 kilomètres de notre domicile. En effet, cette chose s'est passée alors que mon mari était en train de regarder une guitare qui se trouvait sur un étalage.

Nous sommes allés à l'endroit indiqué, non sans une certaine appréhension, parce que c'étaient des gitans et nous ne savions pas où nous allions atterrir. En réalité il s'est trouvé que cet endroit était une assemblée évangélique.

A cette époque j'avoue que je ne comprenais quasiment rien de ce que j'entendais prêcher.

Ces gitans parlaient mi-Français mi-Espagnol ou Portugais, je ne sais. Ce qui est extraordinaire, c'est que pendant les prêches, alors que je ne comprenais rien, je pleurais avec abondance, je pleurais et pleurais encore à chaque réunion, et rien ne pouvait arrêter mes larmes.

Il m'était absolument impossible de me retenir et je ne savais toujours pas pourquoi je pleurais.

Cette situation s'est reproduite de semaine en semaine pendant deux ans environ.

J'arrivais dans cette salle, je m'asseyais, je pleurais tout le long de la réunion et je repartais comme j'étais venue, sans savoir expliquer pourquoi ces larmes coulaient de mes yeux sans que je puisse les retenir.

Deux ans plus tard nous avons déménagé et nous n'avons pas pu continuer à suivre ces réunions, car mon mari était itinérant dans une grosse entreprise d'électricité industrielle. Nous étions déplacés environ tous les mois.

Le fait de ne pas nous entretenir parce que nous n'avions pas non plus compris grand chose, nous avons alors repris notre vie dans le monde.

En 1984, alors que je savais que je vivais dans le péché, il est arrivé le moment fatidique de Dieu : Le temps de "la" rencontre allait avoir lieu.

Nous nous sommes installés dans la ville où nous habitons actuellement, et comme je ne connaissais pas grand monde et que ma famille se trouvait au loin, je me suis trouvée très seule.

Dans cette période d'isolement, le souvenir de ce Sauveur qui était venu sur la terre afin de prendre les péchés des hommes sur Lui, s'est ravivé en moi au point que j'y pensais sans cesse.

Je savais bien que si Jésus revenait à ce moment-là pour chercher Son Epouse, j'étais perdue.

Chaque jour qui passait, le désir qu'une rencontre entre Lui et moi se fasse, devenait de plus en plus vif : Je pensais à l'époque que ce désir venait de moi, alors qu'en réalité c'est Lui, Jésus, qui me cherchait, comme le berger cherche sa brebis qui manque à son troupeau.

Un dimanche matin, n'y tenant plus j'ai pris notre fille qui avait 8 ans à l'époque, et elle et moi nous sommes allées dans une assemblée évangélique de pentecôte qui se trouve à environ 10 minutes à pied de chez nous.

Dans cette salle il y avait environ 200 personnes. Je me suis assise et dès cet instant, je n'ai plus vu personne. Je me suis effondrée en larmes sachant que Celui que mon cœur cherchait depuis si longtemps était là, en ce lieu.

En réalité le lieu n'avait aucune importance, mais plutôt le fait que je savais que la rencontre tant attendue s'était faite là, dans cet instant présent. Je regardais droit sur l'estrade, mais je ne voyais pas du tout le pasteur, (c'était comme s'il n'était pas là), mais à la place j'ai senti la présence de Celui qui allait devenir mon Seigneur, et j'ai su, que dans ce même instant, tous mes péchés avaient été pardonnés par Lui, Il venait de tous les prendre sur Lui.

Je dirais que je me suis vue comme si j'étais vêtue de haillons d'une noirceur repoussante, et que d'un seul coup ils tombaient tous à terre. Dans ce même moment j'ai vu comme quelqu'Un qui m'ouvrait les bras et en courant je suis allée m'y réfugier, bien que j'étais toujours assise sur ma chaise.

Quelques jours plus tard, alors que je dormais, j'ai eu une vision : Je me trouvais dans un endroit où il y avait beaucoup de monde. Quatre personnes m'ont attrapée, m'ont couchée par terre et allaient me clouer sur une croix. A l'instant où le premier allait m'enfoncer le clou dans ma main, je me suis vu debout devant cette croix et simultanément, c'était Jésus qui recevait le clou qui m'était destiné.

C'était Jésus qui se trouvait maintenant à la place qui aurait du être la mienne. Oui c'est toujours Lui qui se déplace vers les hommes en ne leur imputant pas leurs fautes, mais en payant pour elles. Car Dieu a tant aimé qu'Il a donné…

En effet comment ne pas se poser la question qui est de savoir comment un homme pêcheur de nature pourrait avoir le désir de se rencontrer avec ce Dieu trois fois Saint, si ce n'était pas ce Dieu excellent qui faisait le premier pas vers nous en nous attirant à Lui ?

Je crois qu'ici, cela commence déjà à rétablir une base qui a été faussée de par une mauvaise interprétation des Ecritures qui disent "convertissez-vous !"

Alors par ignorance, et à cause d'un mauvais enseignement, on en arrive à dire : Je me suis convertie à Dieu.

A l'époque, pas un instant je n'avais pensé que la chair de l'homme dans laquelle règne le péché, avait en elle l'impossibilité de se tourner naturellement vers Dieu. Non, car cela ne m'a jamais été enseigné durant les mois et les années où je suis restée dans cette assemblée, et pourtant il est écrit que la chair à des désirs contraires à l'Esprit !

Mais lorsqu'on est un jeune chrétien et qu'on ne connait pas les Ecritures, il est facile de se laisser tromper par celui en qui on avait placé toute notre confiance, pensant innocemment que celui qui se dit pasteur ne se trompe jamais, ni ne trompe les autres.

La chair, quoi qu'on en dise, cherche à s'enfuir devant tout ce qui est de Dieu, tout ce qui est du domaine spirituel, et il ne faut pas moins qu'un acte miraculeux pour que la rencontre entre l'homme et son Créateur puisse se faire. Il a donc fallu que l'Esprit fasse une rectification en moi, afin de me faire savoir que la rencontre qui avait eu lieu entre Jésus et moi, ne venait pas de ma recherche mais de la sienne.

A partir de ce jour-là j'ai marché la tête haute, alors qu’avant mon péché m’accablait et qu'en plus j’en étais esclave.

Pendant environ un an, je ne cessais d’adorer mon Seigneur, de l'admirer, et j'admirais aussi les transformations qu'Il opérait dans ma vie.

Pendant cette même période, à chaque fois que je me trouvais dans cette assemblée, ce qui s'était passé 15 ans auparavant chez les gitans se renouvelait de semaine en semaine : Je pleurais et pleurais encore et j'avais un peu de honte car ces pleurs duraient tout le temps de la réunion.

Il m'était absolument impossible de me retenir et je peux vous témoigner que ce n'étaient pas de petites larmes ; ça coulait tout seul de mes yeux. Je n'avais aucun sanglot, mais mes yeux pleuraient et pleuraient encore. Je n'ai jamais su dire quelle en était la raison.

J'étais dans une adoration constante et permanente, au point qu'un jour j'ai demandé au pasteur de l'assemblée où j'étais, si cette situation était normale, alors que j'entendais sans cesse qu'il nous fallait prier. C'est une chose que je ne faisais jamais car je passais mon temps à adorer mon Sauveur.

Le temps de cette période était un temps privilégié, je parlais sans cesse à Jésus, il y avait vraiment un sentiment d'intimité très fort entre Lui et moi. D'un seul coup il était venu remplacer tout ce que je n'avais jamais eu dans ma vie, il comblait tout mes vides et tout en moi était rempli de Lui.

Pendant cette période, je ne faisais rien de moi-même et on n'avait rien à me dire; tout se faisait naturellement.

A mon travail ils ont vu aussi les transformations qui n'étaient pas seulement intérieures, mais aussi extérieures, et leur ayant témoigné que j'étais devenue chrétienne, ils m'ont méprisée et leur attitude envers moi était sans équivoque, car je ne me maquillais plus et j'avais changé de style de vêtement. En deux mots, je ne faisais plus partie de leur monde.

Mon mari a été converti un an plus tard sans que je n'intervienne d'aucune façon ; lui-même a été appelé par Christ sans aucune intervention humaine.

Nous sommes restés environ huit ans dans cette assemblée, mais bizarrement plus le temps passait, et plus ma joie et la relation que j'avais avec mon Seigneur était en train de s'étioler.

En effet, je ne m'étais pas rendue compte que pendant que le prêche se déroulait, mon cœur était entièrement ouvert à tout ce qu'on pouvait me dire sur Mon Seigneur. J'étais convaincue que le pasteur sur l'estrade était un homme droit, honnête, que c'était véritablement la parole de Dieu qui sortait de sa bouche, que c'était un homme qui avait été désigné de Dieu pour enseigner son peuple et qu'aucune parole venant de lui n'était fausse. Et je buvais, je buvais ce qu'il disait.

A cette époque je n'avais aucune connaissance de la bible, donc bien sûr, je buvais les paroles du pasteur qui lisait les textes et prononçait le nom de Jésus. Il prononçait le nom de Celui que mon cœur venait de découvrir, alors pourquoi me serais-je méfiée ?

Entendons-nous bien, je ne veux pas dénigrer ces lieux d'assemblées plus qu'il ne le faudrait, car je n'oublie pas que "Mon Seigneur" s'est rencontré avec moi dans cet endroit-là. Non le problème est venu plus tard.

Petit à petit, au fil des mois, la joie que j'avais dans mon cœur d'avoir été sauvée s'estompait. La tristesse, l'accusation et l'accablement étaient en train de remplacer la joie ; et au lieu de continuer à adorer mon Seigneur, tous les jours lorsque je revenais de mon travail, je m'écroulais en larmes cherchant à l'intérieur de moi-même ce que j'avais fais de mal dans la journée pour être triste à ce point.

Cependant en m'examinant avec sérieux, je ne voyais rien de mal, car à chaque fois que l'Esprit de Jésus me montrait un point à régler, la chose était faite immédiatement, tellement j'aimais mon Seigneur.

Ce mal aise qui était devenu un "mal être", a duré plusieurs années jusqu'à en arriver à me trouver accusée ; et je n'arrivais plus à sortir de cette accusation.

L'adversaire était en train de gagner une bataille, car au lieu d'entendre prêcher la grâce qui est que Dieu s'offre gratuitement aux hommes, j'entendais dire de semaine en semaine : Il faut faire ceci ou bien cela.

C'était comme si maintenant je devais payer une redevance à Celui qui m'avait sauvée de la mort.

Qu'y a-t-il de Dieu dans tout cela, je vous le demande ? 

Chaque semaine c'était un domaine différent qui était abordé dans les prêches, et bien sûr, les jours qui suivaient servaient à essayer de mettre en pratique ce que j'avais entendu le dimanche.

Le mot n'était jamais dit et pourtant je sentais sur moi comme l'obligation de produire quelques œuvres qui me prouveraient que j'étais toujours cet enfant de Dieu, celui du premier jour où Jésus s'était rencontré avec moi.

Oui, maintenant il fallait que je produise des œuvres pour rester dans cette position, sinon j'étais perdue comme je l'étais avant de le connaitre. Voilà où j'en étais arrivée, voilà où on m'avait emmenée.

A cette époque, je vivais dans un mal aise permanent et je pensais qu'à la prochaine réunion, j'allais peut-être recevoir des réponses à des questions dont je n'avais même pas conscience. Mais cela n'arrivait jamais.

Sans cesse j'entendais : Il ne faut pas ceci ou cela, c’est-à-dire il ne faut pas faire ce qui est mal, mais jamais une seule fois on ne m'a indiqué le chemin pour faire son contraire, c’est-à-dire le bien. Ceci est une preuve que la connaissance du bien et du mal ne vient pas de Dieu car au lieu de me sortir de la fosse, elle m’y enfonce.

J'étais donc sans cesse livrée à moi-même et je m'enfonçais dans un puits sans fin.    

Pendant ces années, je disais souvent à mon Seigneur : "Comment est-il possible qu'avant, alors que je vivais dans le péché et sachant pourtant que j'étais condamnée, j'étais moins malheureuse que je le suis maintenant que je te connais, alors qu'en moi se trouve le désir d'être agréable à Dieu ?

Oui, après bien des années, j'ai été obligée de faire le douloureux constat que, semaine après semaine et sans que je ne m'en rende compte, on me substituait mon Seigneur, on m'enlevait Celui qui m'avait fait l'honneur de se rencontrer un jour avec moi, et on m'en présentait un autre à la place qui ne correspondait pas à ce que mon être intérieur connaissait intuitivement du Véritable.

Je pense à l'instant à un passage de la parole qui dit que dans les derniers temps il viendrait des faux christs, et c'est exactement ce qu'on me présentait.

On parlait bien de Jésus, oui ; des miracles qu'il faisait, oui encore ; de ses souffrances sur la croix, oui encore, et de bien d'autres choses encore, mais c'était toujours en tant qu'un Jésus historique, un Jésus extérieur à moi, et pas un Dieu Eternel qui a le pouvoir de vivre sa Vie dans l'esprit d'un simple homme, pourtant créé de Lui.

On ne me parlait pas de Lui, c'est-à-dire pas de la façon où mon être intérieur, celui qui est en relation avec Son Esprit, aurait voulu l'entendre.

On ne me parlait pas de Jésus, de qui Il est dans ses entrailles les plus profondes, quels étaient les sentiments qui étaient les siens lorsqu'il s'adressait aux foules ou qu'Il s'adressait aux Pharisiens pour leur montrer seulement qu'ils suivaient une mauvaise voie. On ne faisait pas non plus connaître qu’elle était la doctrine qu’Il ne cessait d’enseigner et qui a rapport avec le royaume à venir.

Dans cet endroit on ne m'a jamais présenté le cœur de Jésus, le cœur de Celui avec qui il est possible d'entretenir une relation d'Amour pur, sans qu'il ne nous demande rien en échange, ce qui reviendrait autrement à nous justifier par nos propres œuvres.

On ne m'a jamais présenté Celui qui, par ses paroles, ses actes et ses enseignements, annonçait le Royaume de Dieu à venir et dans lequel nous avons, chacun pour notre part, partie prenante en nous associant à son œuvre par son Esprit en nous.

Oui, j'aurais tant aimé qu'on me présente Celui qui correspondait à mes attentes intérieures ; Celui qui, parce qu'on l'a vu et connu, on n'a plus envie de pécher, tant sa Sainteté nous séduit.

Oui, j'aurais aimé entendre dire que Jésus ne s'adresse pas à nos oreilles lorsque nous entendons parler de Lui, mais j'aurais aimé savoir que c'était en direction de notre foi qu'il le faisait. Oui, c’est notre cœur qui doit se convertir à Jésus, pas notre raison.

Pour cela, il aurait aussi fallu que j'apprenne ce qu'est la foi, mais décidemment malgré la foule présente dans cette salle, j'étais seule, je me sentais seule et personne pour m'enseigner.

Là, on ne faisait que me présenter un Jésus qui vivait sa vie de son côté, et moi, qui devais en quelque sorte vivre ce que je voyais de Lui en tant qu'exemple. Ici aucune fusion, c'était juste comme un reflet dans une glace qu'il serait bon d'imiter.

Là, on ne m'a jamais dit qu'une fois que la rencontre avait été faite et que j'avais cru en Lui de façon véritable, par une foi pure et non pas une croyance, je n'étais plus maintenant avec lui, mais de par Dieu je me trouvais maintenant en Lui.

Aujourd'hui, de par sa grâce et par Son Esprit dans mon esprit, je sais que cette position est acquise et que j'aime parler de cette chose. Quel bonheur ! Quel émerveillement ! Parce que tout part de Lui vers moi.

Je suis la bénéficiaire de sa grâce, et il ne me demande rien en échange, parce qu'il sait que je ne peux rien lui donner, sauf mon corps en sacrifice afin d'être utile à son service.

Quel bonheur de se trouver à l'abri en Lui où rien ne peut plus nous atteindre, malgré les difficultés et les persécutions de l'adversaire qui cherche à nous faire sortir de notre position en Lui, par laquelle nous nous trouvons être par la foi dans sa victoire.

Quel bonheur de vivre dans cette relation entre Lui et moi, et qui est d'une très grande intimité; c'est un parlé de bouche à oreille.

Peu importe qu'on ne connaisse pas bien les Ecritures, car en Vérité les Ecritures sont en rapport direct avec Sa Personne. C'est Lui, il est La Parole vivante et celle-ci se trouve dans notre bouche et dans notre cœur.

Dans ces assemblées religieuses, tous sont très attachés à ce qui fait partie du domaine du visible, au mépris de ce que Jésus produit et transforme dans l'être intérieur d'une personne, et tout cela pour un but précis : Se créer, en Lui, une famille pour Son Père. Oui, le but de Dieu c'est ça, se créer une famille à l'image du Fils, et non pas faire uniquement des sauvés, ce qui ne seraient pas à sa gloire. C’est ça la maison de Dieu dont parlait Etienne avant d’être lapidé par les Juifs religieux qui ne pouvaient supporter ce langage oh combien spirituel, mais pourtant réel.

En effet, ce n'est pas le fait de témoigner autour de soi et de dire que maintenant on est sauvé, qu'on manifestera la gloire de Dieu autour de nous ; mais c'est en devenant jour après jour un fils ou une fille qui vit une vie de disciple en vivant dans les mêmes principes que Jésus a vécu lorsqu'il était sur la terre des hommes. C'est cela lui rendre la gloire et l'honneur qui lui revient.

Les principes de Dieu sont : Un pèche et l'autre paie pour lui. Devant Dieu, c'est chose normale, puisque c'est la chose qu'il a Lui-même fait. Ainsi se manifeste la justice de Dieu en faveur de l’homme.

Le principe de Dieu c'est le principe de l'Agneau, qui est le don de soi et qui est celui qui paie pour la faute de l'autre. C'est ainsi que se manifeste la Justice de Dieu. Il ne tient pas l'homme pour coupable, bien qu'Il sache que l'homme est pêcheur par nature.

Quel merveilleux Seigneur nous avons !

Il y a aussi en premier principe, celui de la justice de Dieu, qui est d'aller annoncer à tous les hommes que tous sont pécheurs, mais qu'en réalité ce ne sont pas eux les coupables. Le monde a besoin de savoir qu'il est esclave d'une loi, mais que Jésus les a rachetés de la malédiction que produit cette loi pour celui qui la pratique.

En effet, sans loi le péché est mort. Ainsi le coupable ce n'est pas le péché, mais c'est la loi qui pousse l'homme à pécher.

Paul dit: Mais quand le commandement vint, je mourus.

Ainsi donc, dès le départ toutes les cartes sont faussées, car dans toutes les religions c'est le péché qui est mis en avant, et on ne parle jamais du véritable problème qui est que la loi de Dieu a été mal comprise par les hommes, donc mal interprétée et par conséquence, mal mise en pratique.

Ainsi cette loi qui était censée me conduire à la Vie, s'est trouvée être pour moi une loi de mort, à cause de son commandement introduit à l’intérieur.

Pendant des mois et de longues années ce fut mon cas ; je n'ai jamais été délivré de l'esclavage de la loi, parce qu'on ne m'en avait jamais parlé. Je vivais sans cesse sous une forme d'accusation et je n'ai jamais su y mettre un nom dessus.

La loi a en elle une puissance, et elle se sert du péché qui est dans l'homme ou plus exactement dans ses membres, pour exercer une pression permanente sur eux, jusqu'à parfois emmener cet homme jusqu'au suicide.

Je n'ai encore rencontré personne qui sache me dire qu'il y a deux lois, bien qu'en réalité il n'y en a qu'une. Et puis trouvez-vous normal qu'on dise que Dieu est Amour et que d'un autre côté, on dise que Dieu donne des commandements à l'homme pour se faire obéir ?

·         Dieu commande-t-il à l’homme qu’Il a créé ?

·         Se révèle-t-il à l’homme de cette manière ?

·         Connaissez-vous un père, un véritable père qui puisse entretenir une relation d’amour avec son enfant sous formes d’ordres permanents ?

Vous voyez bien qu'il y a quelque chose à comprendre, mais il ne se trouve personne qui ose aborder ce sujet….

En bref, dans cette assemblée, on n'allait jamais à l'essentiel, c’est-à-dire que le centre de notre vie, c'était Jésus-Christ, Lui qui nous a rachetés de la malédiction de la loi, et qui conduit à la mort.

Pendant tout le temps où je suis restée dans ce lieu, je me sentais prise comme dans un carcan, c'est-à-dire comme prisonnière de quelque chose dont je n'arrivais pas à mettre un nom dessus ; et comble de tout, on ne me présentait jamais Jésus comme étant quelqu'un de très proche de moi.

On nous disait qu'il fallait témoigner de Lui… Mais comment faire pour parler de quelqu'un si on ne le connait pas dans son intimité, c’est-à-dire comme quelqu'un de très proche ?

Lorsque j'ai quitté cette assemblée, je parle ici pour moi, j'ai senti comme une force qui m'emprisonnait et me disait que je ne serais pas capable de vivre la vie chrétienne hors de cette ambiance.

En fait, j'en étais arrivée à un point où je ne savais plus si c'était la foi qui était en moi qui me reliait à Jésus-Christ, ou bien si c'était parce que j'étais fondue au milieu de l'assemblée, et que je me sentais là en sécurité au milieu des autres ; oui comme vivant à travers la foi des autres.

La loi du nombre était là, et celle-ci est très puissante.

Je n'avais aucune force en moi pour sortir de cet endroit, tellement j'en étais endoctrinée ; j'avais une conscience annihilée, c’est-à-dire arrivée à un point où j'étais devenue incapable de prendre des décisions par moi-même ; et si ce n'était mon Seigneur qui m'avait arrachée de là, je crois que je ferais partie de ceux qui périrent dans le désert, à force de tourner en rond parce que la foi que j'avais au début de ma vie chrétienne était maintenant devenue inactive, parce qu'on faisait en sorte que je ne prenne pas de décision comme venant de moi-même.

Dans les sermons, on nous disait tout ce que nous devions faire, nous étions comme anesthésiés et incapables de réfléchir à ce qui nous était dit. Pour moi je dirais aujourd'hui que c'était d'origine diabolique.

Alors comment s'étonner que lorsque je sortais de ce lieu j'étais encore affamée, puisque ce qui avait été dit pendant une demie heure n'était rien de plus que ce qui était écrit, mais présenté de façon à toucher l'homme naturel, c’est-à-dire toucher ses sens ou ses sentiments.

Lorsque nous avons quitté cette assemblée, j'ai dit à Mon Seigneur : "C'est maintenant que je vais savoir si je suis véritablement attaché à Toi, c'est là que je vais voir si ma foi est vraiment de la foi ou bien si c'est de la croyance, car je n'ai plus aucune béquilles sur lesquelles m'appuyer, sinon "Toi Seigneur".

Oui, au départ j'avais vraiment la foi, mais comme je n'avais plus la véritable conscience du Seigneur qui s'était rencontré avec moi et qu'on m'en avait donné un autre à la place, je ne savais plus du tout où j'en étais spirituellement parlant.

Là, on ne me le présentait pas Lui, mais à la place on me présentait une religion avec comme des obligations d'aller au culte, de donner la dime, de devoir témoigner autour de moi. On me disait que je devais lire la bible, mais jamais on ne m'a dit que ce n'était pas ça l'important, mais que le plus important était de chercher à connaitre Celui de qui il était parlé dans les Ecritures.

On ne me disait pas que la chose à faire c'était de chercher à connaitre le sens de la pensée de Dieu contenue dans les Ecritures. Ce qu'elles voulaient me dire, m'enseigner, me faire voir, me faire entendre ?

En fait la seule chose que je retire de tout ça aujourd'hui c'est que pour moi, c'était obligation sur obligation de produire des œuvres, comme pour me prouver que j'étais une bonne chrétienne ; et arrivée à ce point je n'avais plus du tout conscience de ce que je représentais aux yeux de Dieu, ni qui j'étais par rapport à Lui.

Plus le temps passait, moins je prenais conscience que je m'éloignais de Mon Seigneur, Celui qui m'avait entourée pourtant de son Amour.

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Après avoir quitté cette assemblée, il y a eu pour moi un temps de flottement, et d'un seul coup la vraie vie Chrétienne a démarré. J'ai alors réalisé que je n'étais plus sous la coupe d'un pasteur qui ne m'avait jamais fait véritablement connaitre mon Seigneur, mais que je devenais alors entièrement dépendante de Celui-là Seul qui m'avait rachetée.

Quel bonheur de pouvoir de nouveau entrer en communion avec Lui, et encore de pouvoir aller chercher auprès de Lui le secours et l'enseignement dont j'avais besoin pour vivre la vie à laquelle il m'avait appelée.

Oui, mon Sauveur était enfin en train de devenir Mon Seigneur, c’est-à-dire Celui-là seul dont j'allais désormais dépendre.

Mais, au bout d'un certain temps, j'ai été obligée de faire un constat qui m'a anéantie : Bien qu'ayant quitté cette assemblée évangélique, tout ce qui était rentré de mauvais en moi y était toujours, et la foi que j'avais au début se trouvait maintenant polluée par la loi. C'était un mélange détonnant.

Je pensais, je me comportais, je parlais, je témoignais, je priais et je lisais la bible selon les rites de cette religion. Voilà le terrible bilan que j'ai fait à cette époque.

Oui, en moi était entrée une façon traditionnelle de me comporter et je n'arrivais pas à réprimer cet état de fait.

Je n'avais pas réalisé que parce que j'avais quitté ce lieu, tout ce qui était entré de mauvais en moi y était toujours. Ce n'est que des années plus tard que j'ai réalisé que j'avais été bien innocente de penser que parce j'avais quitté cette assemblée, tout ce qui était de mauvais était resté sur place. Non, c'était à l'intérieur de moi et ça y était toujours.

L'adversaire, le malin, savait que ce n'était pas grave pour lui que je quitte cet endroit, si ce qu'il avait semé en moi y était encore. Partout où je me déplacerais, je véhiculerais son odeur de mort avec moi.

Ca, c'est une chose qui doit être dite haut et fort, parce que c'est un principe qui se manifeste partout, qu'on soit dans une religion ou non.

Au milieu de nous, il y a des jeunes gens qui n'ont jamais mis les pieds dans une quelconque "église", et pourtant ils ont aussi reçu les gènes spirituels de leurs parents. On voit, par leur façon d'interpréter ce qui leur est dit, qu'eux aussi ont été atteints par le venin de la religion.

En nous il y a des réflexes, des automatismes, et c'est ça que nos enfants voient de nous ; et même sans que nous leur parlions d'une façon ou d'une autre, ils reproduisent naturellement ce qu'ils ont vu ou entendu de leur parents. C'est du mimétisme et l'adversaire est derrière ça.

Lorsque j'ai réalisé cette chose, j'ai eu comme une image qui m'est venue, mais je dirais plutôt une vision tellement la chose était palpable : C'était comme l'image d'un serpent qui m'avait mordue et son venin était entré en moi. Je me souviens de cette chose comme si c'était hier, bien que cela date de 20 ans en arrière. Je suis alors partie me cacher dans la salle de bain, et j'ai crié au secours à Mon Seigneur. C'était un véritable cri de quelqu'un qui agonise.

En effet, pendant longtemps la salle de bain a été mon lieu de refuge, là où je me répandais en larmes devant mon Seigneur.

Je lui ai dit que j'étais en train de mourir et que personne n'était capable de me sortir le venin de la mort, si ce n'était Lui. Je savais que j'étais condamnée à vie à parler selon le système dans lequel j'avais été immergée pendant 8 ans.

J'avais été endoctrinée et je ne m'étais rendu compte de rien.

A partir de là, j'ai su que tout ce qui sortait de moi n'était pas de moi en réalité, mais de l'endoctrinement que j'avais reçu. J'ai réalisé que j'avais perdu mon identité ; et plus, j'avais aussi perdu la liberté de faire mes propres choix, ainsi que de prendre mes propres décisions, alors que Dieu, Lui, m'avait créée libre.

Je me suis encore rendue compte que dans ce temps-là, il m'était impossible de lire et de comprendre le sens des Ecritures, c’est-à-dire le sens des paroles dans lesquelles se trouvent la Vie de Dieu.

Le pire, c'est que cette parole qui nous était annoncée dans cette assemblée, était souvent citée hors de son contexte, donc mal enseignée parce que mal comprise par le pasteur lui-même, et cette même façon d'agir était entrée en moi.

J'ai donc fait le constat douloureux que je ne savais toujours pas voir Celui dont il est parlé dans "Le Livre".

Je ne savais pas Le voir dans l'ancien testament, je ne savais pas Le voir dans Esaïe 53 en particulier, je ne savais pas qu'Abraham parlait de Lui parce qu'il l'avait vu ; je ne savais pas que la loi, si elle était lue avec les nouveaux yeux, parlait de quelque chose de magnifique, alors qu'on nous dit sans cesse que nous ne sommes plus sous la loi sans toutefois expliquer le sens de ce qui est réellement écrit.

Je ne savais pas voir que l'Esprit de Jésus était dans tous ses prophètes alors que cette chose est pourtant écrite dans la première lettre de Pierre ch 1…

Je ne savais toujours pas, parce que je ne voyais toujours pas. Je ne savais pas ce que voulait dire la justice de Dieu qui est que Dieu se substitue au pécheur.

Oh, pourtant, j'avais beaucoup entendu parler de Jésus, ça oui, mais on ne me parlait pas de Lui, comme quelqu'un qui était très proche de moi et cela a fait que petit à petit, Celui qui m'avait rencontrée un jour était en train de devenir un étranger pour moi. Terrible constat.

Oui c'est un terrible constat car pendant tout ce temps passé dans cette assemblée, la loi s'était insidieusement installée en moi, et il n'a pas fallu moins que 20 ans pour que je n'en sois guérie.

Je suis aujourd'hui dans ce qu'on appelle une église de maison et un jour, l'un d'entre nous a fait une proposition d'aller chercher dans la bible tous les endroits où il est parlé de loi, de celle qui fait mourir l'homme et dans laquelle sont rajoutés tous les commandements des hommes et de voir de quelle manière cette loi se manifeste en quelqu'un.

Je me suis attachée à ce travail. J'ai pris ma concordance biblique et j'ai fait des centaines de recherches en me servant de mots types pour atteindre les endroits où cette loi de mort se manifestait.

Ce travail, je le crois en ce qui me concerne, avait sa source en Dieu, et il a permis de dévoiler la main mise que cette loi qui porte en elle la destruction de l'homme, avait sur moi.

Ce travail a permis que je voie que, pratiquement tout ce que je vivais était en opposition à la Vie que Dieu avait créée en moi par son Fils Jésus-Christ.

La loi dans laquelle je baignais avait quasiment étouffé la foi que Jésus m'avait donnée.

Oui, il m'avait fait ce cadeau afin que j'aie une relation vivante avec Lui par ce lien spirituel invisible, qui sert à communiquer avec Lui et apprendre tout ce qui le concernait, ainsi que ce qui concernait le royaume de Dieu et sa justice.

Mais est-ce tout de faire un constat sur soi et dire qu'on se trouve sous le joug de la loi, si on n'est pas capable de discerner les points sur lesquels elle a emprise sur nous ?

Non, en réalité ce constat ne sert à rien, car celui qui est sous loi ne sait pas qu'il est sous loi, il n'en a qu'un discernement très limité.

Celui-là seul qui est sorti de ses griffes est capable de noter point par point tous les endroits où elle l'avait atteint.

-           Pour ce qui me concerne, j'étais orgueilleuse de ce que je connaissais de la bible, l'ayant lue maintes fois et j'étais capable de citer les passages concernés lors de différentes conversations, sans en comprendre pourtant le sens spirituel.

-           J'avais de la suffisance à cause de mon caractère très fort, et j'étais sujette à écraser de ma supériorité celui que je soupçonnais d'être plus faible que moi.

Je n’étais pas comme ça avant de connaître mon Seigneur, mais dans ce lieu d’assemblée, il y avait un phénomène d’orgueil qui nous arrivait sans qu’on s'en rende compte, et sans cesse alors nous disions autour de nous : Nous, nous avons le Saint-Esprit et pas vous. Nous, nous sommes sauvés et pas vous !

Quelle horreur lorsque j’y pense aujourd’hui, quel suffisance, quel orgueil diabolique était en moi en ce temps là.

-           Je ne prenais pas non plus la peine de réfléchir ni de consulter mon Seigneur avant de prendre une décision, mais je fonçais tête baissée.

-           Bien que je ne comprenais pas le sens ni la pensée des Ecritures, je ne me laissais pas convaincre, car j'avais pour moi la lettre écrite. C'est le mot à mot que j'opposais à celui qui me parlait selon l'Esprit.

-           Je voulais tout régenter, car je ne supportais aucune autorité au-dessus de moi. J’étais devenue dure parce que le commandement de la lettre écrite m’imposait de marcher d’une façon à laquelle je ne pouvais parvenir, ce qui fait que peu à peu j’en étais venu à m’endurcir et par retombée, j’étais devenue dure avec les autres.

-           Je n'avais aucune condescendance envers autrui et je faisais en sorte de lui imposer ma façon de voir.

-           Je n'avais pas cet esprit de service, celui qui est capable de s'abaisser pour se mettre au niveau du plus petit. Tout était centré autour de ma seule personne.

-           J'avais un cœur tordu et peu honnête, disant des choses que je n'avais pas reçu de Dieu ; et je faisais du copié/collé me servant des compréhensions des autres et leur volant, pour faire comme si elles venaient de moi.

-           Il ne me venait pas à l'idée que j'avais été appelée pour être au service de Dieu, et je pensais que le fait de me nourrir sans cesse était le but à atteindre.

-           J'avais un esprit querelleur et je ne me rendais pas compte que c'était un esprit diabolique. C'était rare que je transporte avec moi des paroles de paix et d'apaisement.

En moi il y a eu un combat qui a duré plusieurs années, et ce n'est que bien plus tard que je me suis aperçue que Jésus avait obtenu "Sa Victoire" sur ce que j'oserais appeler le serpent qui m'avait piqué.

Oui frères et sœurs qui me lisez, j’étais devenue cette femme, alors qu’avant d’avoir été en contact avec cette religion, j’étais d’un naturel gai, joyeux et je n’étais pas du genre médisante ni querelleuse.

Donc, en ce qui me concernait, même étant pourtant sorti de cet endroit où on m'avait mis sous le joug d'un esclavage, je fonctionnais toujours sous le principe de la religion qui ne se vit qu’en surface.  Cette vie de surface, c'est par rapport à tout ce que je connaissais et pratiquais de la lettre écrite.

Il m’était impossible d’accéder à la découverte de la pensée divine qui était caché derrière cette lettre écrite.

Donc étant et vivant sous le régime de la loi à laquelle je me conformais dans ses commandements, je n'avais pour moi que la lettre écrite, pourtant irréfutable, mais mal vécue parce que mal comprise.

En effet, d'où vient cet enseignement qui dit qu'observer la loi, c'est la mettre en pratique ?

Observer, n'est-ce pas regarder attentivement quelque chose ou quelqu'Un ?  Je vous laisse juge de voir si je dis vrai ou faux ici.

Cependant, je voudrais rajouter une chose qui n’est pas sans importance. Malgré que j'étais passée du régime de la foi à celui de la loi, lorsque j'entendais  parler de choses spirituelles, je savais dans tout mon être que ces paroles étaient "Vérité", car elles me percutaient, me transperçaient.

La foi que m'avait donnée mon Seigneur était toujours présente en moi, mais elle était comme tenue étouffée par la loi que Paul explique de façon magistrale dans Romains 7. Je ne parle pas ici de la grande et belle Loi de Dieu celle qui est sainte, parfaite et spirituelle, mais par la même loi dans laquelle il y a eu introduction d'un commandement d'ordre à l'intérieur. C'est cette loi-là, qui m'imposait de la mettre en pratique avec mes forces propres et pas avec celles de Jésus-Christ.

Pourtant l'Ecriture dit ceci : La loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon.

Oui, la loi est spirituelle, mais moi je suis charnel, vendu au péché.

Ainsi, même si je reconnaissais que ce que me disait la loi était bon, c'était la manière dont elle m'imposait de la mettre en pratique pour me justifier devant Dieu, qui était pour moi comme un tourment permanent.

Si donc aujourd'hui je peux parler de cette manière, c'est que ces réunions que nous avons tenues hors assemblée m'ont été d'une grande aide spirituelle. C'est par elles et l'enseignement apporté que mon Seigneur a permis que je sois délivrée de la loi, celle qui m'imposait en permanence de mettre en pratique ce que les Ecritures me disaient seulement d'observer, puis ensuite de marcher dans ce que j'avais vu par l'Esprit.

Dans nos réunions nous parlons beaucoup de la foi, qui est le sens spirituel le plus noble qui soit, car c'est ce lien qui rend à Dieu toute la gloire qui lui revient de droit.

En effet, vivre de foi c'est accepter de reconnaitre que notre vie dépend de la Sienne, et que sans Jésus nous ne sommes rien et ne pouvons rien faire ou produire de bien.

Pour moi, vivre par la foi, c'est accepter la justice de Dieu en ma faveur qui est : Moi je pêche Et Un Autre paie à ma place.

Jésus m'a été présenté, j'ai appris qui Il était ; ce qu'Il avait fait pour satisfaire au désir de son Père céleste, qui est de se créer en Lui une famille spirituelle, et dont l'homme avait été l’heureux bénéficiaire de cette Œuvre et bien d’autres choses.

Oui, pendant toutes ces dernières années, j'ai appris ce qu'est un véritable disciple de Jésus-Christ, un de ceux qui ont renoncé à eux-mêmes, c’est-à-dire à marcher, non avec leurs forces, mais avec celles du Seigneur en eux

Voilà pourquoi aujourd'hui je peux parler avec ce langage si simple mais si direct, c’est-à-dire le même que le Sien.

Quelqu'un qui a été rendu réellement libre peut s'exprimer simplement.

Jésus m'a éduqué, transformé, il a travaillé mon cœur,  et je suis heureuse qu'Il ait fait de moi, son témoin, et qu'il m'ait rendu capable d'aller parler de ses merveilles, jusqu'aux extrémités de la terre par le moyen d’Internet.

Oui, je pense qu'il est tout à fait normal pour chaque chrétien racheté par Grâce, de faire connaitre l'œuvre excellente de son Seigneur dans le monde, et de le faire le plus sérieusement possible, parce que ce chrétien racheté aura appris ce qu'est la valeur d'une âme pour Dieu.

C'est pour cette seule raison que j'ai désiré écrire mon témoignage. C'est afin de pouvoir me rencontrer avec ceux qui ont le désir de parler de Celui qui comme moi, les a rachetés, et aussi pour ceux qui ne savent pas où trouver une oreille attentive, comme moi je ne l'ai pas trouvé pendant le temps que j'étais dans cette assemblée.

En effet, c’est uniquement par le Fils que nous pouvons avoir un lien d’affection avec notre Père dans le ciel, et Il est normal pour celui qui dit aimer son Père de chercher toujours à mieux le connaitre, et c’est à travers son Fils, son Unique, que cette chose est rendue possible.

La priorité de ma vie, c’est Jésus : J’aime plonger mes regards dans son Œuvre.

Il est Mon Seigneur par le moyen de la foi que j’ai placé en Lui. En réalité la foi que j’ai, ce n’est pas la mienne, mais c'est celle qu’Il m’a donné de Lui pour être en contact permanent avec Lui et mon Père céleste.

A travers ce lien de la foi, je peux rentrer dans son intimité de la même manière qu’il le fait avec moi. Dans sa mort et sa résurrection je sais que tout ce qui était de Lui est devenu mien, bien que parfois je ne sache pas me saisir de toutes ses victoires.

Alors, pour vivre déjà sur terre la Vie qu’il nous a donné, quoi de plus naturel que de chercher à le connaître, et à travers Lui avoir une relation de Père/fils, fille avec notre Père céleste dans le ciel.

La doctrine de Dieu, c'est Lui. Le royaume de Dieu c’est encore Lui ; c’est Jésus. Il n'a pas fait que présenter le Royaume, mais Il est lui-même le Royaume, surtout lorsqu'il dit que "le Royaume s'est approché de vous".

Alors, si déjà sur terre nous ne trouvons pas notre satisfaction en Lui, notre bonheur à vivre à sa ressemblance et avec les sentiments qui étaient les siens pour notre prochain, comment alors nous trouverons-nous à notre place, lorsque le moment sera venu d’être enlevé pour être de fait avec Lui, en Lui ?

Entre nous, nous parlons beaucoup du lien de la foi, celui qui nous relie à Dieu, de la même manière que le fait le "cordon ombilical" qui relie la mère à son enfant.

Ce qui est de Lui nous parvient par ce lien, le lien de la foi ; et l'Esprit de son Fils se trouve à

L’intérieur même de ce canal.

Nous ne sommes jamais seuls, parce que de notre côté ce même canal est ouvert pour nous, pour faire monter vers notre Père dans le ciel, tout ce que nous voulons lui dire, ou lui demander, ou encore partager avec Lui ce que nous savons avoir reçu de Lui, ou tout simplement pour lui rendre la gloire qui lui appartient et qui lui revient de droit, en lui disant tout l’Amour que nous avons pour Lui.

En effet, c’est uniquement par le Fils qu’il est possible d’avoir un lien d’affection avec notre Père dans le ciel, et Il est normal pour celui qui dit aimer son Père de chercher toujours à mieux le connaitre, et c’est à travers son Fils, son Unique, que cette chose est rendue possible.

Alors aujourd'hui oui, je peux dire que j'ai enfin été retrouvée par "Mon Seigneur". Je suis devenue libre.

Aujourd'hui je peux dire que j'ai enfin retrouvée  "Mon Seigneur" ; je suis sa brebis qu'Il a retrouvée parce qu'il est venu me rechercher à l'intérieur d’une religion où on m'avait volé à Lui, parce qu'elle ne me parlait pas de Lui.

Oui on peut être libre en effet, mais le fait que Jésus nous dise que "La Vérité" nous rendra réellement libre, est une preuve que nous ne le sommes pas encore, tant que nous n'avons pas "vu" avec des yeux créés de neuf, "Qui" est La Vérité.

On oublie souvent de dire que la loi a été donnée par Moïse, mais que Grâce et Vérité sont venues par Jésus-Christ.

On parle volontiers de "la grâce" et de "la vérité", mais rares sont ceux qui ont su voir que Grâce et Vérité sont en réalité une Personne qui a pour Nom Jésus.

Dire : "Je suis sous grâce", me montre que je suis placée "sous Jésus", c'est Lui mon Sauveur et mon Seigneur.

Dire : "Je suis sous la grâce", me montre que je n'en suis encore qu'au stade de la bénédiction à recevoir.

Selon la façon dont je prononce cette phrase, je peux déjà savoir quelle est "la" priorité qui gouverne ma vie, c’est-à-dire "Mon Seigneur" ou "la bénédiction".

Celui qui est réellement libre est un "affranchi" du Seigneur, et il n'a besoin de personne pour lui faire comprendre quelle est la pensée contenue dans l'Ecriture : Non selon la lettre (lettre écrite), mais comprise selon "l'Esprit de la Lettre".

Aujourd'hui, c'est Lui seul que je veux annoncer et présenter, et ne pas me tromper de voie en disant à quiconque ce qu'il doit faire et produire pour satisfaire aux exigences de Dieu.

Non, ces choses se font naturellement chez quiconque a entendu parler "en vérité" de la Personne de Jésus et a été séduit par Lui. L'important c'est de le présenter Lui, le reste viendra tout seul, selon si la personne est de Lui ou ne l'est pas.

Il y a bien des choses, comme des fausses notions, qui disparaissent toutes seules par la simple connaissance de Jésus-Christ.

“On ne nait pas chrétien, on le devient”, je pense que chacun connait cette maxime. La seule chose pour le devenir, c'est en l’apprenant, LUI, tout simplement.

Avant d’être une doctrine, Jésus est une personne, et une personne DIVINE. Et ce n’est pas rien !

Puis, après l’avoir vu en tant que personne divine, alors il nous vient tout naturellement d’avoir envie de connaitre sa doctrine, celle qui vient du Père. Le royaume de Dieu.

Tout se passe sans effort, sans obligation quelconque, car il y a une intimité qui est prévue entre Jésus et ceux qui l’aiment.

Quelle est grande la sagesse de Jésus ! Quelle est grande sa grâce pour tous les hommes et les femmes, et surtout pour ceux qui veulent bien s’approcher un peu de lui.

Lorsqu’entre nous, nous nous réunissons pour évoquer un sujet et y méditer dessus, nous faisons en sorte de ne pas le traiter qu'en surface mais de toujours le mettre dans son véritable contexte. Je n’ai pas souvenir que nous ayons pris un jour un seul verset pour y parler dessus.

La bible exprime des faits de Dieu concernant son Dessein éternel à travers son Fils, et pour le connaître il est nécessaire de voir tout le contexte qui entoure le texte que nous avons à cœur d’étudier.

Pour nous, notre Sabbat c'est Jésus, c'est une Personne sur qui le Père s'est reposé de toutes ses œuvres le septième jour, et c'est pour cela que nous nous sommes attachés à lire très sérieusement le livre de tous les commencements, c’est-à-dire la Genèse : Au commencement Dieu-X…. Si toutefois on s'en tient à l'Esprit de la lettre et non à la lettre écrite.

J’aime à connaitre et à entendre la Personne de Jésus s’exprimer à travers toutes les Ecritures, que ce soit dans l’ancien testament ou dans le nouveau.

Pour cela il m’a fallu apprendre à voir et à entendre spirituellement ce qui se trouve caché  "derrière la lettre". Je suis encore et toujours à l'école de Dieu, je suis à Son écoute.

Monique